Début en astronomie : choisissez votre longue vue !

L’espace est génial. On peut y découvrir des boules de plasma géantes maintenues ensemble par la gravité, des galaxies qui tournent si loin qu’on ne sait pas si elles existent encore, de la poussière cosmique… Pour l’apprécier, il suffit de lever les yeux. On peut faire beaucoup d’observation des étoiles avec une bonne paire de jumelles. Mais si vous voulez vraiment vous lancer dans l’astronomie, vous avez besoin d’un télescope ou d’une longue vue. Ne vous contentez pas de ce qui est bon marché, et assurez-vous de bien comprendre les bases. Découvrez nos conseils dans cet article.

Comment observer l’espace convenablement ?

Certains endroits sont meilleurs que d’autres pour l’observation des étoiles, mais vous pouvez toujours le faire pratiquement n’importe où, depuis votre fenêtre, votre balcon, votre jardin, d’un parc local ou d’un endroit un peu plus éloigné. Quel que soit l’endroit d’où vous décidez d’observer, il vaut la peine de chercher la classe Bortle de cet endroit. L’échelle de Bortle, nommée d’après son créateur, l’astronome amateur John E. Bortle, est une mesure de l’obscurité du ciel. Elle s’étend de la classe 1, le ciel le plus sombre de la Terre, à la classe 9, le ciel des centres-villes. Même dans les lieux de classe 9, il y a beaucoup à voir dans le ciel nocturne. Vous pouvez utiliser une application pour rechercher la classe Bortle de votre lieu, ce qui vous aidera à déterminer les objets du ciel que vous devriez pouvoir repérer.

Si vous ne le savez pas déjà, apprenez où se trouvent le nord, l’est, le sud et l’ouest depuis votre point de vue. Les planètes se lèvent à l’est et se couchent à l’ouest, tout comme le soleil. La Lune se lève également à l’est et se couche à l’ouest, bien que sa position se déplace vers le nord ou le sud selon l’endroit où vous vivez et la période de l’année. Vous pouvez également apprendre quelques raccourcis pour vous aider à estimer les positions dans le ciel nocturne. Les positions dans le ciel sont généralement mesurées en degrés, où 0 degré est l’horizon et 90 degrés est directement au-dessus. La largeur de votre poing tendu à bout de bras couvre environ 10 degrés du ciel. Si Vénus se trouve à 15 degrés de la lune à un moment donné, vous savez que cela signifie environ un poing et demi tendu.

Les jumelles longues-vues sont l’étape suivante de l’astronomie à l’œil nu. Vous n’avez pas besoin de jumelles astronomiques, bien qu’elles soient également disponibles. Les jumelles longues-vues vous aideront à voir les cratères de la Lune, les lunes de Jupiter et le rougeâtre de Mars. Elles vous permettront également de voir Neptune et Uranus au loin, qui ne sont généralement pas visibles à l’œil nu. L’utilisation d’un télescope vous permettra de voir beaucoup plus d’objets du ciel nocturne, ainsi que des caractéristiques planétaires étonnantes comme les anneaux de Saturne et les bandes de Jupiter. Il est recommandé pour les débutants de commencer avec des télescopes plus petits, qui sont généralement plus faciles à transporter et à utiliser. Une fois que vous serez familiarisé au fonctionnement des télescopes, vous pourrez commencer à faire des recherches sur des télescopes plus grands et plus performants.

Comment choisir une jumelle longue-vue astronomique pour les débutants ?

Avant d’acheter quoi que ce soit, vous devez déterminer ce qui est important pour vous. Qu’est-ce que vous voulez le plus examiner ? Votre ciel est-il sombre ? Quel est votre degré d’expérience en tant qu’observateur ? Combien voulez-vous dépenser ? De quel espace de rangement disposez-vous et quel poids voulez-vous porter ? Répondez à ces questions clés, familiarisez-vous avec ce qu’il y a sur le marché, et vous serez en bonne voie pour choisir une longue-vue astronomique qui vous satisfera pendant de nombreuses années.

Avant d’examiner les différents télescopes disponibles, il est bon de connaître les bases de leur fonctionnement : l’ouverture, le grossissement, etc.  L’aspect le plus important de tout télescope est son ouverture, le diamètre de son composant optique principal, qui peut être soit une lentille, soit un miroir. L’ouverture d’un télescope détermine à la fois sa capacité à recueillir la lumière ou la luminosité de l’image et son pouvoir de résolution ou la netteté de l’image. Lorsque l’on apprend à choisir un télescope, il est essentiel de connaître le plus possible l’ouverture pour pouvoir voir le ciel nocturne.

Cela peut vous surprendre, mais ce n’est pas l’ouverture d’un télescope qui détermine son grossissement. Lorsqu’il voit un télescope pour la première fois, un novice demandera généralement : « Quel est son grossissement ? ». La réponse est : « La quantité que vous voulez ». Tout télescope peut fournir une gamme presque infinie de grossissements, en fonction de l’oculaire que vous placez dans son extrémité. Mais n’allez pas croire que des puissances très élevées vous feront du bien. Deux facteurs principaux limitent la puissance qui permet d’obtenir une vue décente avec un instrument donné : l’ouverture et les conditions atmosphériques. Combien de puissance faut-il ? Il existe une règle simple pour trouver le meilleur grossissement utile : 50 fois l’ouverture de votre télescope en pouces, ou deux fois son ouverture en millimètres. Et ce, si l’optique du télescope est parfaite et que l’air nocturne est exceptionnellement stable.